déni introduction du livre

J'ai vécu le déni comme on vit à l'abri d'un parapluie persuadé que le soleil reviendra

Et que tout finalement s’arrangera comme par magie

Que jamais au grand jamais on ne connaîtra de nouveau la folie

Armé de certitudes inébranlable j'ai jeté a chaque foi le traitement le suivi

Refusant à jamais de m'identifier au patients résigné

J'ai refusé d'accepter

Je ne suis pas de ceux là

Je n'appartient pas à ce monde là

Moi ma folie était la passagère d'un instant une parenthèse

J'ai mis de l'énergie pour sortir de la dépression pour tenter de me construire un meilleur avenir

Mais j'étais mon pire ennemis

Refusant d'accepter l'amer vérité

J'ai payé cher mes excursion au pays de la folie

Qui chaque fois ont mis à plat mes tentatives d'évasion de toutes les prisons doré ou j'ai sommeillé

Et de la vie en somme depuis pas mal d'année

Je n'ai vécu que quelques mois de répits

Entre apathie et manie

Au tout début ma maladie savait s'effacer durant plusieurs années

Puis au fil des années tout s'est amplifié

Comme un monstre assoiffée d'un égo sur dimensionné

La folie a tout emporté

Mais le déni résiste à l'évidence

C'est juste une intolérable vérité trop dur à admettre et que l'on préfère nier

En mon fort intérieur j'ai toujours sentis une différence

Et ce depuis ma plus tendre enfance

Et je savais le mot de bipolarité lorsque je suis allé consulté un psy pour la première fois

Je sentais bien que cette profonde dépression endogène

Juste après une phase d’excitation exaltante était le signe de la maladie

J'attendais presque une confirmation

Comme une libération...

Et je pense même et ce s'en provocation que plus le temps passe plus il est dur d'accepter la maladie

Au début la maladie n'est qu'une vague projection de ce qui pourrait se passer et de la nécessite de le traiter

Mais plus le temps passe et plus la maladie devient une réalité dont on veut s'affranchir se libérer se rebeller quitte à la nier

Se libérer de la maladie comme d'un passé trop lourd à porter de toute ses années gâchés

Et l'euphorie de l'hypomanie nous offre tout ça sur un plateau d'argent

Combien de fois n'ai je rêvé que la maladie était derrière moi

Comme une ombre au soleil couchant s'évanouit à jamais dans la nuit...

Pour offrir un lendemain au goût d'avant la maladie

Avec la certitude ancré que la folie ne viendra pas ne viendra plus

Mais la folie est revenu tant de foi

Folie absurde et poétique

Folie furieuse ou bien rieuse

Protéiforme et unique la folie se fait la nique des certitudes de l'esprit

Accepter ce risque de devenir insensé

C'est accepter le deuil d'une certaine liberté

Offert au autres comme évidence

A tout ceux qui ont l'incomparable chance

De ne connaître à jamais la folie que par récit

Et c'est pourquoi je vous l'offre ici